mercredi 8 mars 2017

Ce qui est.



Lorsque s'effondre la croyance en un moi illusoire et séparé, se révèle ce qui est.
Autrement dit, ce qui est, s'avère être ce qui demeure à jamais, en l'absence du moi.
Cela reçoit diverses appellations dans les différentes traditions, mais le nommer a toujours tendance, même subtilement, à chosifier Cela, et, très vite, le moi se reconstruit pour l'obtenir.
Ce qui est, a bien sûr toujours été, mais ne peut être réalisé dans toute son éclatante évidence, qu'en l'absence du pseudo moi.
Ce qui est, est toujours unité, et c'est cela que nous avons toujours recherché dans toutes sortes d'expériences, matérielles, psychologiques, spirituelles....
Dans la disparition du pseudo moi, se révèle la Présence, le vide, la Conscience, le Soi, le Tout, le Un, etc, etc;  c'est, ce qui est.
Par la suite, nous allons déjeuner, travailler, ou nous promener, et nous essayons de réaliser que tout cela se déploie au sein de ce qui est.
Et dans cet effort, il y a deux, dualité, et donc toujours un sentiment de manque et d'incomplétude.
Lors d'une expérience forte, ce sentiment peut temporairement disparaître, mais il ressurgira à nouveau un peu plus tard.
Ce qui n'a pas été vu dans ces exemples, c'est que déjeuner, travailler, s'asseoir, marcher.... C'est aussi et toujours, ce qui est.
Ce qui est, n'a pas à être recherché ailleurs ou plus tard, c'est !
Ce que nous appelons Vérité, Conscience, Ce qui est..... Est à ce moment, ce qui apparaît comme déjeuner, travailler, s'asseoir, marcher.....
Autrement dit, lorsque nous sommes assis et que nous ressentons le poids de nos fesses sur le siège, ce qui est, est cela.
Inutile d'imaginer ce qui est, puisque ce qui est est.
Réalisez que la vérité, libre de la croyance en un moi personnel et séparé, est tout simplement toutes choses.
Toutes choses sont Cela, Ce qui est.
Ainsi, tous sentiments de dualité, de manque ou d'incomplétude nous quittent.
De toutes manières, lorsqu'ils apparaissent, ils sont aussi ce qui est.

A noter:
Retraite de printemps: 12, 12 et 14 mai 2017 à Apt.
Voir aussi, rencontres à La Ciotat, Paris, Nice...

mercredi 1 mars 2017

Ce que nous recherchons vraiment.

S'il vous plait, voyez qu'il n'y a personne. Juste ce qui est.
Les mots qui s'affichent sur la page ou l'écran, un bruit au loin, une sensation.
Tout cela apparaît simplement, mais pas pour quelqu'un, pas pour un moi ou une personne particulière.
C'est cela en fait que nous recherchons, à travers un nombre incalculable de choses diverses et variées.
Une foule de thérapeutes, d'enseignants, de gourous, proposent de nous guérir, de nous améliorer, de nous transformer, de nous transmuter....
Mais ces propositions s'adressent toujours à quelqu'un, et partant de là, renforcent encore davantage cette sensation d'être un moi, spécial ou banal, bancal ou équilibré, matériel ou spirituel.
Tant que se maintient cette croyance-sensation d'un moi séparé, quoi que nous fassions, quelque soit l'état que nous atteignions, se maintiendra aussi, même subtilement, un sentiment de manque et d'incomplétude.
C'est pourquoi, derrière tout cela, c'est l'absence qui est recherchée.
Lorsque s'effondre la croyance d'être quelqu'un à qui les choses arrivent, cette absence se reconnaît comme clarté.
Cette clarté, est simplement l'évidence de ce qui est.
Toute chose apparaissant en elle, est aussi ce qui est.
Ainsi, toute trace de séparation et de dualité s'évapore, de même pour le sentiment de manque et d'incomplétude.
Attention ! Un point doit être clairement réalisé:
VOIR QU'IL N'Y A PERSONNE, NE POURRA JAMAIS ETRE L'ACTION OU RESULTER DE L'EFFORT DE QUELQU'UN.