Méditation en ville .

Quelques nuages traînaient mollement au dessus des immeubles, s'étirant comme pour s'offrir davantage aux derniers rayons du soleil.
A mesure que le soir s'avançait, ils se teintaient de nuances incandescentes, révélant la beauté.
Les grands arbres du parc avaient cessé d'agiter leurs feuillages et demeuraient immobiles.
Perché tout en haut d'une tour, un merle annonçait la nuit.
En ville, entre les immeubles, seul un morceau de ciel s'offrait, et un peu de verdure aux pieds des tours.
Pourtant, en cet instant, régnait la beauté, et l'ouverture totale, sans pensée, sans mouvement de l'esprit et du coeur, invitant la méditation qui paraissait envelopper toutes choses d'une incommensurable paix.